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Pourquoi je prends du poids. Et si c’était les hormones ?

14 avril 2017

Aujourd’hui, vous avez décidé de vous peser, et vous vous extirpez tant bien que mal de votre lit car voilà un moment que votre balance n’est plus de votre côté. Et vous ne savez plus quoi faire : « je ne comprends pas, je fais 3 séances de sport par semaine, je fais attention à ce que je mange et les chiffres ne sont toujours pas en ma faveur… Que se passe-t-il ? »

Eh bien je crois avoir trouvé l’une des raisons qui pourrait expliquer ce phénomène « paralysant » voire « traumatisant » de cette balance antipathique. Et si c’était les hormones ?

Les hormones décryptées

Notre corps est, comme nous le savons, une vraie petite usine. Et parmi les différents ateliers de cette usine se trouve celui des hormones. Ici, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux hormones qui contribuent à la croissance musculaire et donc à la perte de masse grasse, c’est-à-dire :

– l’hormone de croissance ou GH
– l’IGF-1
– la DHEA
– la testostérone
– l’hormone thyroïdienne ou T3

1 – L’hormone de croissance (GH) et l’IGF-1

Sécrétée par l’hypophyse, l’hormone de croissance (GH) agit directement sur les cellules en utilisant également des médiateurs tels que l’IGF-1.

• Son influence sur la perte de poids :
Les cellules graisseuses (adipocytes) sont particulièrement réceptives à l’hormone de croissance. Se faisant, la GH va permettre de déstocker les réserves de graisses et surtout, d’éviter leur renouvellement. L’IGF-1, quant à lui, agit en augmentant la synthétisation des protéines par les muscles pour ainsi prévenir la fonte musculaire.

• Les freins et les accélérateurs de l’hormone de croissance :

FREINS ACCÉLÉRATEURS
– l’obésité.
– le sucre sanguin élevé.
– un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité.
– l’excès d’aspirine.
– l’endurance ou la musculation à haute intensité (sans impact significatif après 60 ans).
– le sauna

2 – La DHEA

La DHEA est créée à partir du cholestérol et engendre la testostérone (hormone mâle), les œstrogènes, l’estradiol et l’œstrone (hormones femelles).

• Son influence sur la perte de poids :
La DHEA a la capacité de diminuer l’appétit par l’augmentation du taux de sérotonine dans le cerveau ; c’est un petit messager qui agit comme véritable « coupe-faim », mais qui s’avère aussi être un stimulant de l’hormone de croissance.

• Les freins et les accélérateurs de l’hormone de croissance :

FREINS ACCÉLÉRATEURS
– le tabac.
– les régimes pauvres en graisses.
– la pilule.
– la vitamine E en surdose ou en carence.
– les exercices d’endurance.

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3 – La testostérone

La testostérone est une hormone mâle sécrétée par les testicules chez les hommes. Chez les femmes, elle se crée par synthétisation grâce à l’androstènedione créée par les ovaires et les glandes surrénales.

• Son influence sur la perte de poids :
La testostérone est un puissant anabolisant qui stimule la croissance des muscles et des os tout en prévenant l’accumulation des graisses.

• Les freins et les accélérateurs de l’hormone de croissance :

FREINS ACCÉLÉRATEURS
– les régimes basses calories.
– la consommation de soja, de légumineuses et d’huile de lin.
– l’alcool, la cocaïne, l’héroïne.
– certains pesticides.
– le stress chronique, la dépression.
– les efforts physiques intenses.
– les exercices d’endurance ou de musculation à intensité modérée.
– l’activité sexuelle.

4 – Les hormones thyroïdiennes ou T3

Les hormones thyroïdiennes sont des hormones qui augmentent la consommation d’oxygène et la production de chaleur, ce qui représente le fameux taux métabolique de base et qui permet (ce n’est pas négligeable) de brûler des calories, et ce même au repos.

• Les freins et les accélérateurs de l’hormone de croissance :

FREINS ACCÉLÉRATEURS
– certains polluants.
– l’insuffisance ou l’excès d’iode.
– les régimes basses calories.
– les régimes hyper-protéinés.
– les régimes végétariens et surtout végétaliens.
– l’excès de thé vert.
– l’obésité.
– le manque de sommeil.
– les fruits de mer et crustacés consommés régulièrement.
– les fruits.
– les compléments en zinc, sélénium et tyrosine.

Ce qu ‘il faut retenir :

Les hormones représentent un facteur non négligeable quant à la construction du muscle, mais aussi à la perte de masse grasse. Alors, si votre balance affiche des chiffres qui vous paraissent aberrants compte tenu de votre hygiène de vie, demandez-vous :

  • Si vous dormez bien, car le manque de sommeil affecte la synthèse de l’hormone de croissance et encore bien plus après 40 ans.
  • Si vous êtes dans une période particulièrement stressante, si vous êtes en proie à un stress chronique ou victime d’une dépression, ou bien encore en situation de dépendance et de soumission, car ces sentiments peuvent entraîner une baisse de la testostérone.
  • Si votre régime alimentaire n’est pas trop strict ou si vos séances de sport ne sont pas trop intenses, car cette combinaison est parfaite pour faire s’effondrer votre taux de testostérone, mais aussi votre DHEA et causer des troubles bien plus sévères que la prise de poids, comme l’infertilité…

• Mon conseil :
Posez-vous un moment et essayez d’observer votre mode de vie pour trouver de vraies solutions et faire changer les chiffres de cette balance. Et n’oubliez pas, le but est aussi et surtout de vous sentir mieux au quotidien, dans votre corps et dans votre tête !

Ref : Tiré du livre « Santé, mensonge et propagande, arrêtons d’avaler n’importe quoi » de Therry Souccar et Isabelle Robard.
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