Est-ce vraiment ce dont votre corps a besoin ?
Aujourd’hui, petit post dédié à tous les rêveurs et habitants du « monde des Licornes« . À tous ceux qui, courbés devant leurs tablettes et leurs smartphones, s’imaginent devenir des géants du fitness. Et bien sûr, à tous ceux qui se voient déjà perdre 30 kg en un mois car « Bryan » le coach l’a fait avec Cindy, 26 ans, 1,80cm et 50 kg en appliquant la méthode du NO PAIN NO GAIN (littéralement : pas de douleur, pas de résultats).
Le « No Pain No Gain » nous incite à souffrir pour réussir, nous pousse à aller jusqu’à l’extrême limite, et ce, que ce soit dans les entraînements physiques ou bien encore dans la restriction et contrôle absolue de l’alimentation, afin de pouvoir, enfin, obtenir des résultats. Rien ne compte si ce n’est « aller plus vite, plus fort », sans jamais écouter les signaux contradictoires de son propre corps.
Être « fit », « sec » ou je ne sais quel autre terme pour finalement dire « Instagramable » n’est pas donné à tout le monde, et ce même si vous y mettez tout votre cœur et tout votre temps, quitte à délaisser votre vie familiale et sociale. Et quand bien même vous parviendriez à entrevoir l’objectif, voire même à l’atteindre, quel prix vous a coûté cette victoire ?
Fatigue, nerfs à fleur de peau, faim omniprésente, sans oublier les blessures à répétition… Et ce n’est que le sommet de l’iceberg. Pensez-vous réellement qu’une femme, à la trentaine, puisse supporter d’être en restriction calorique constante tout en pratiquant une activité sportive à outrance, et en sortir indemne ?
Par expérience, je peux vous dire que NON : J’ai moi aussi voulu tenter l’impossible en m’astreignant à des heures interminables d’entraînement en salle, en combinant charges lourdes et cardio, et surtout, en me sous-alimentant. Pendant 3 ans, convaincue de l’efficacité d’être toujours à 100%, poussée par un monde d’images faussées et d’objectifs irréalisables, j’ai fait subir ce « No pain no gain » à mon corps.
RÉSULTAT DES COURSES
OUI, j’ai eu le « six pack », des chiffres sur la balance qui me faisaient tourner la tête, mais aussi des troubles du comportement alimentaire, des blessures, et pour finir un dérèglement hormonal qui m’empêche aujourd’hui de concevoir un enfant de manière naturelle.
Le « No pain no gain » engendre, à mon humble avis, des conduites à risque sur les plans physique, physiologique et psychologique. Je vois régulièrement des personnes venir me voir pour un coaching qui ont été dégouté du sport, avec des blessures, des frustrations alimentaires, et ayant peur de manger certains aliments. Elles ont voulu aller trop vite et se sont brûler les ailes. Je comprends l’envie de se dépasser, de sortir de sa zone de confort, c’est également quelque chose que je mets en pratique dans mes entraînements et mes coachings. Mais ce dépassement de soi ne doit pas se faire au détriment de sa santé, du fonctionnement de son corps et de ses capacités à s’adapter à l’effort.
Écoutez-vous, ressentez votre corps dans chaque activité que vous choisirez de suivre, et si cette activité semble devenir un fardeau dans votre quotidien, qu’elle engendre des douleurs et des frustrations, alors c’est qu’elle n’est peut-être pas faite pour vous. Ce n’est pas grave, ne le prenez pas comme un échec, mais plutôt comme l’opportunité de rebondir sur une autre manière de se dépenser, plus en lien avec votre philosophie de vie, respectant votre rythme et vos envies. L’essentiel dans tout ça, c’est de rester actif : le coaching sportif individualisé peut être une bonne option pour atteindre vos objectifs.
Prenez soin de vous afin d’optimiser votre potentiel chaque jour !
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